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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 15:05

conférence du 15 juin 2012 ciq

 

 

Conférence sur la vénérable Anne-Madeleine Rémuzat

donnée par Mgr Jean-Pierre Ellul

au CIQ Castellane

le 15 juin 2012 - 17h

en la fête du Sacré-Coeur.

Tous nos remerciements à M. Alain Guingant

aux organisateurs et aux bénévoles

pour avoir eu l'amabilité de faire connaître

Anne-Madeleine Rémuzat

et l'avoir ainsi placée parmi les femmes

célèbres de Marseille.

Mme Ivanne Eymieu présente Mgr Ellul...

conference--2--ciq-15-juin-2012.jpg

messe de 19h-15 juin 2012 17

En cette année missionnaire, j'avais invité le Père Saliba pour prêcher à la messe de 19h. Je l'en remercie bien cordialement.

DSC03516.JPG

Voici son homélie.

Homélie du Père Renaud SALIBA. OMI

Je voudrais commencer par remercier Mgr Ellul pour son invitation à venir prêcher aujourd’hui dans votre basilique, en la fête du Sacré-Cœur de Jésus. Cependant, en préparant cette prédication, j’ai rapidement pris conscience que c’était moi en allant à Marseille, qui avait besoin d’entendre une parole de vie sur le Sacré-Cœur. Ce sentiment s’est confirmé en vivant cette journée de célébrations avec vous.

En effet, en 1720, Marseille n’est-elle pas devenue la première ville de France à être consacrée au Sacré-Cœur du temps de Mgr Belsunce ?

En 1922, les échevins de cette ville n’ont-il pas fait le vœu solennel de fêter le Sacré-Cœur, chaque année, en action de grâce pour la délivrance de la peste ?

A la même époque, la sœur Anne-Madeleine Rémuzat dont le cœur est conservé en cette basilique, n’a-t-elle pas œuvré pour diffuser la spiritualité et le culte du Sacré-Cœur ?

Alors oui, en venant ici, on est bien placé pour méditer et pour entrer dans la beauté de cette fête.

 

En regardant un peu l’histoire du culte rendu au Sacré-Cœur, j’ai été très étonné de voir que c’est une histoire assez mouvementée.

Cette vénération est très ancienne et très attestée. On peut en trouver les premières traces chez les Pères de l’Eglise et surtout elle s’enracine dans le texte même des Ecritures. Dans la Bible, il est plus de mille fois question du cœur.

Et pourtant, il a fallu du temps pour que cette fête soit instituée officiellement dans l’Eglise catholique au milieu du 18ème siècle.

L’Eglise n’a pas répondu tout de suite aux demandes formulées par soeur Marguerite Marie Alacoque puis par sœur Anne-Madeleine Rémuzat.

Pourtant la ferveur des croyants permettra que cette vénération devienne une fête solennelle de l’Eglise, célébrée onze jours après la Pentecôte.

Essayons donc de découvrir ensemble la profondeur spirituelle de cette fête.

 

Le cœur de Jésus est un cœur d’homme qui bat

Le premier accent de cette fête est de nous faire entrer dans le mystère de l’incarnation. Le Christ avait un corps d’homme, il avait donc un cœur d’homme. Jésus Christ n’est pas Dieu descendu du ciel mais il est Dieu fait homme. Il avait donc comme nous un cœur qui bat dans sa poitrine. Un cœur qui bat au rythme des émotions de la vie. Et quand on lit les évangiles, on ressent les différents battements de ce cœur.

Un cœur souvent submergé par la compassion quand il voit des hommes ou des femmes souffrants et méprisés, abandonnés sur le bord du chemin, ou quand il voit la détresse de cette veuve qui pleure la mort de son unique enfant dans le village de Naïn. « Ne pleure plus » lui dit-il.

Un cœur qui s’enflamme et se met en colère quand il découvre le commerce des marchands dans le temple.

Un cœur qui se sert terriblement au jardin de Gethsémani quand il sent que les gardes vont bientôt arriver pour le saisir.

 

Jésus aimait ses disciples aussi, il était attaché à eux, et il y a en avait un dont il était particulièrement proche, le disciple bien aimé dont nous parle l’évangile de Saint Jean.

Ce disciple bien aimé a eu cette grâce extraordinaire lors du dernier repas de poser sa tête sur la poitrine de Jésus et d’entendre les battements de son cœur d’homme.

Entendre un cœur battre ! C’est toujours une grande émotion : l’émotion des parents qui entendent le cœur de leur enfant battre pour la première fois à l’échographie.

Si seulement nous pouvions, de temps en temps, entendre battre le cœur des uns des autres. Je suis sûr que nous serions moins durs, moins piquants dans nos relations. Nous serions plus conscients de la fragilité de nos vies suspendues aux battements de nos cœurs.

 

Le cœur de Jésus-Christ a accueilli l’amour infini de Dieu pour l’humanité entière.

Mais la fête du Sacré-Cœur de Jésus ce n’est pas juste célébrer son cœur d’homme, c’est aussi célébrer ce cœur qui a accueilli l’amour infini de Dieu pour l’humanité toute entière.

Cet amour divin était déjà annoncé dans le Premier Testament. Dans le très beau texte du prophète Osée au chapitre 11, on perçoit tout l’étonnement du prophète devant ce Dieu Père qui a cajolé Israël et qui s’est trouvé ensuite abandonné par lui, mais qui, au final, trouve un chemin de pardon vers son peuple.

Comme le dit Saint Paul dans la deuxième lecture, cet amour là « surpasse tout ce qu'on peut connaître », il a « une largeur, une longueur, une hauteur, une profondeur » qui dépasse toute mesure humaine.

Cet amour de Dieu nous le découvrons en plénitude dans le cœur transpercé de Jésus Christ crucifié. Du côté ouvert jaillit d’abord le sang. Ce sang répandu est le symbole de la vie donnée. Une vie donnée pour qui ? Pour ceux qui précisément le rejettent. Tel est le mystère de cet amour que le cœur de Jésus a su abriter.

 

Le disciple bien aimé est là encore, à proximité, au pied de la croix et il regarde. Il y a comme un renversement dans l’évangile que nous venons d’entendre. Au début, il est question de descendre rapidement le corps, de le soustraire vite aux regards parce que c’est une veille de sabbat. Mais à la fin du texte, il s’agit plus de lever les yeux et de contempler avec intensité ce cœur transpercé : « Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé »

Ce cœur transpercé, c’est bien le lieu de notre conversion, car une conversion chrétienne c’est toujours une double découverte :

- la découverte de l’amour que Dieu nous porte : j’ai de la valeur aux yeux de Dieu.

- la découverte de notre péché : par mes fautes j’alourdis le poids de la croix.

C’est l’expérience de conversion qu’a faite le fondateur des Oblats de Marie Immaculée, Eugène de Mazenod, dans sa jeunesse lors d’un vendredi saint devant un crucifix.

C’est pour cela que dans les moments difficiles, les moments de décisions, nous sommes toujours invités à prendre notre croix d’Oblat à la main : « médite sur ce cœur transpercé et vois ce que tu veux faire de ta vie ».

 

v nos cœurs sont maintenant configurés à celui du Christ

Cela m’amène à la dernière dimension de cette fête. Il ne s’agit pas simplement de contempler le Sacré-Coeur, il s’agit de se laisser transformer par lui. Nos cœurs sont maintenant configurés à celui du Christ.

Paul nous l’a dit : « L’amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné. »

Car après le sang, symbole de la vie donnée, c’est l’eau, symbole de l’Esprit Saint, qui jaillit du côté ouvert. Oui l’Esprit Saint est donné et il nous invite nous aussi à vivre de l’amour de Dieu.

 

Rappelons nous le dernier chapitre de l’évangile de Saint Jean. Jésus ressuscité discute avec Pierre et par trois fois, Jésus lui demande m’aimes-tu ? Ce qu’il lui dit en fait c’est : « est-ce que ton cœur s’est transformé Pierre ? Est-ce qu’il est devenu comme le mien ? Est-ce que tu es capable d’aimer ? Si c’est oui, alors soit le berger de mon troupeau, soit le bon pasteur celui qui est capable de donner sa vie pour ses brebis ».

 

Dans sa belle homélie de ce matin Mgr Pontier, nous a présenté la fête du Sacré- Cœur comme la fête de la fraternité, dans cette fête nous célébrons la source de ce qui peut nous unir. Et je voudrais finir en citant le Pape Léon XIII qui a trouvé des mots simples et justes pour définir ce que nous célébrons aujourd’hui.

" Il y a dans le Sacré-Cœur de Jésus un symbole et une image claire de l'amour infini de Jésus-Christ, amour qui nous pousse à nous aimer les uns les autres."

 

Amen.

Fête du Sacré-Coeur : Voeu des Echevins 2012
au Sacré-Coeur de Marseille - 8h sur le site du diocèse de Marseille
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Selon la promesse faite en 1722 par les Echevins de la ville, après la grande peste qui avait ravagé notre cité deux ans plus tôt, la messe du Vœu des Echevins a été célébrée, ce vendredi 15 juin 2012, jour de la fête du Sacré-Cœur, à la basilique du Sacré-Cœur, en présence du président de la Chambre de commerce et d’industrie, des représentants de l’Etat, du maire, du président du Conseil général, du représentant du président du Conseil régional et de nombreux élus.

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Vœu des Échevins 2012-

Mgr Pontier a prononcé son homélie sur le thème de la fraternité humaine.

Mg PontierMg Pontier

...La fraternité humaine est une réalité avant d’être un sentiment. Nous sommes tous enfants du même Père. Nous avons tous reçu la vie ! La fraternité est la valeur ajoutée à notre conviction commune de l’égale dignité de tout être humain, quels que soient son origine, sa religion, son statut social, ce qui lui arrive ou ce qui marque sa vie. La fraternité décrit le type de relations que nous nous savons appelés à vivre pour qu’une société et que chaque individu en son sein demeurent humains...

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Texte de l’homélie de Mgr Pontier pour la messe du vœu des Échevins.

Selon la tradition, à l’offertoire, le président de la Chambre de commerce et d’industrie, M. Pfister, a remis à l’Archevêque un cierge de cire blanche, orné de l’écusson de Marseille.

Remise du cierge à Mgr PontierRemise du cierge à Mgr Pontier

La célébration de cette messe, dite « du Vœu des Echevins », s’est conclue par la prière que les évêques, depuis Mgr de Belsunce, redisent chaque année, et qui est un acte de consécration de la ville au Sacré-Cœur de Jésus.

Vœu de EchevinsVœu de Echevins

Programme de la journée :

  • 8h : Messe du Vœu des Echevins, présidée par Mgr Georges Pontier.
  • de 9h30 à 18h : Adoration eucharistique dans la Basilique.
  • 18h : Chapelet médité
  • 18h30 : Vêpres solennelles
  • 19h : Messe suivie de la procession autour de la Basilique.

..Dans le cadre de notre année missionnaire, Mgr Ellul avait invité le père Renaud Saliba, omi, pour parler de la mission.

Voeu des Echevins à la basilique du Sacré Coeur

Article publié par Christian G.
Modifié le jeudi 15 juin 2012

12 photos

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Selon la promesse faite en 1722 par les Echevins de la ville, après la grande peste qui avait ravagé notre cité deux ans plus tôt, la messe du Vœu des Echevins sera célébrée, ce vendredi 15 juin, jour de la fête du Sacré-Cœur, à la basilique du Sacré-Cœur, 81, avenue du Prado, en présence des autorités civiles et militaires.

Selon la tradition, Mgr Pontier prononcera une homélie sur un sujet de société.

A l'offertoire, le président de la Chambre de commerce et d'industrie remettra à l'Archevêque un cierge de cire blanche, orné de l'écusson de Marseille.

 

  • 8h - Messe du Vœu des Echevins, présidée par Mgr Georges Pontier.
  • De 9h30 à 18h - Adoration eucharistique dans la basilique.
  • 18h30 - Vêpres solennelles, chapelet médité.
  • 19h - Messe suivie de la procession autour de la basilique.

Dans le cadre de notre année missionnaire, Mgr Jean-Pierre Ellul, recteur de la basilique, a invité le Père Renaud Saliba, O.M.I., pour parler de la mission.sacrecoeur 4

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 10:25

FETE DU SACRE-CŒUR 2012

 

8h - Messe du Vœu des Echevins

présidée par Mgr Georges Pontier.

Archevêque Métropolitain de Marseille

 

Selon la promesse faite en 1722 par les Echevins de la ville, après la grande peste qui avait ravagé notre cité deux ans plus tôt, la messe du Vœu des Echevins sera célébrée, ce vendredi 15 juin, jour de la fête du Sacré-Cœur, à la basilique du Sacré-Cœur, 81, avenue du Prado, en présence des autorités civiles et militaires. Selon la tradition, Mgr Pontier prononcera une homélie sur un sujet de société. A l'offertoire, le président de la Chambre de commerce et d'industrie remettra à l'Archevêque un cierge de cire blanche, orné de l'écusson de Marseille.

 

de 9h30 à 18h

Adoration eucharistique dans la basilique.

18h - Chapelet médité

18h30  - Vêpres solennelles

19h

Messe présidée par Mgr Jean-Pierre Ellul

suivie de la procession autour de la basilique.

Prédication : Père Renaud SALIBA   O.M.I

Orgue : Christophe Guida

Trompette : Philippe NAVA

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 12:56

Si vous désirez participer à la messe de

St Charles, le dimanche 6 mai 2012, voici les

textes pour la messe de 10h 30.

-o-o-o-o-o-o-o-o

La liturgie de ce jour exalte la justice de Dieu (Intr., Ev.) qui se manifeste par le triomphe de Jésus et par l’envoi du Saint-Esprit. « La droite du Seigneur a fait éclater sa puissance en ressuscitant le Christ d’entre les morts » (All.) et en le faisant monter au ciel le jour de son Ascension. Il nous est expédient que Jésus quitte la terre, car du ciel il enverra à son Église l’Esprit de vérité (Ev.), ce don excellent qui vient du Père des lumières (Ep.). L’Esprit-Saint nous enseignera toute vérité (Ev., Off., Secr.), « il nous annoncera » ce que Jésus lui dira et c’est en écoutant cette parole de vie que nous serons sauvés (Ép.). L’Esprit-Saint nous dira les merveilles que Dieu a opérées pour son Fils (Intr., Off.) et ce témoignage de la justice éclatante faite à Notre-Seigneur consolera nos âmes et nous soutiendra au milieu des persécutions. Et comme, au dire de St Jacques, « l’épreuve de notre foi produit la patience, laquelle bannit l’inconstance et rend les œuvres parfaites » (1er Nocturne), « nous imiterons de la sorte la patience de notre Dieu et de notre Père » (2nd Nocturne) en qui «il n’y a ni variation, ni changement » (Ép.) et « nos cœurs seront alors fixés là où sont les joies véritables » (Or.). L’Esprit-Saint convaincra aussi Satan et le monde du péché qu’ils ont commis en livrant Jésus à la mort (Év., Com.) et en continuant à le persécuter dans son Église.

purification 2010 St Charles fév 068 (Small) (Small)

Dominica Quarta post Pascha

4ème dimanche après Pâques

ante CR 1960 : semiduplex

Semidouble

CR 1960 : II classis

2nde classe





Ant. ad Introitum. Ps. 97, 1 et 2.
Introït

Cantáte Dómino cánticum novum, allelúia : quia mirabília fecit Dóminus, allelúia : ante conspéctum géntium revelávit iustítiam suam, allelúia, allelúia, allelúia.

Chantez au Seigneur un cantique nouveau, alléluia ; car le Seigneur a opéré des merveilles, alléluia, Il a révélé sa justice aux yeux des nations, alléluia, alléluia, alléluia.

Ps. ibid, 1.


Salvávit sibi déxtera eius : et bráchium sanctum eius.
Sa droite et son saint bras l’ont fait triompher.
V/.Glória Patri.






Oratio.
Collecte

Deus, qui fidélium mentes uníus éfficis voluntátis : da pópulis tuis id amáre quod prǽcipis, id desideráre quod promíttis ; ut inter mundánas varietátes ibi nostra fixa sint corda, ubi vera sunt gáudia. Per Dóminum.

Dieu, qui donnez aux cœurs de vos fidèles une même volonté : accordez à vos peuples d’aimer ce que vous leur commandez, de désirer ce que vous leur promettez ; afin qu’au milieu des changements de ce monde, nos cœurs demeurent fixés là où sont les joies véritables.





Léctio Epístolæ beáti Iacóbi Apóstoli.
Lecture de l’Épître du Bienheureux Apôtre Jacques.
Iac. 1, 17-21.


Caríssimi : Omne datum óptimum, et omne donum perféctum desúrsum est, descéndens a Patre lúminum, apud quem non est transmutátio nec vicissitúdinis obumbrátio. Voluntárie enim génuit nos verbo veritátis, ut simus inítium áliquod creatúræ eius. Scitis, fratres mei dilectíssimi. Sit autem omnis homo velox ad audiéndum : tardus autem ad loquéndum et tardus ad iram. Ira enim viri iustítiam Dei non operátur. Propter quod abiiciéntes omnem immundítiam et abundántiam malítiæ, in mansuetúdine suscípite ínsitum verbum, quod potest salváre ánimas vestras.

Mes bien-aimés, toute grâce excellente et tout don parfait descend d’en haut, et vient du Père des lumières, chez qui il n’y a pas de variation, ni d’ombre, ni de changement. De sa propre volonté il nous a engendrés par la parole de vérité, afin que nous soyons comme les prémices de ses créatures. Vous le savez, mes frères bien-aimés. Que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, et lent à se mettre en colère, car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de méchanceté, recevez avec douceur la parole entrée en vous qui peut sauver vos âmes.



 

Allelúia, allelúia. V/. Ps. 117, 16. Déxtera Dómini fecit virtútem : déxtera Dómini exaltávit me.

Allelúia, allelúia. V/. La droite du Seigneur a fait éclater sa puissance ; la droite du Seigneur m’a exalté.

Allelúia. V/. Rom. 6, 9. Christus resúrgens ex mórtuis iam non móritur : mors illi ultra non dominábitur. Allelúia.

Allelúia. V/. Le Christ ressuscité d’entre les morts ne meurt plus la mort n’aura plus d’empire sur lui. Alléluia.





+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Ioánnem.
Suite du Saint Évangile selon saint Jean.
Ioann. 16, 5-14.


In illo témpore : Dixit Iesus discípulis suis : Vado ad eum, qui misit me : et nemo ex vobis intérrogat me : Quo vadis ? Sed quia hæc locútus sum vobis, tristítia implévit cor vestrum. Sed ego veritátem dico vobis : expédit vobis, ut ego vadam : si enim non abíero, Paráclitus non véniet ad vos : si autem abíero, mittam eum ad vos. Et cum vénerit ille. árguet mundum de peccáto et de iustítia et de iudício. De peccáto quidem, quia non credidérunt in me : de iustítia vero, quia ad Patrem vado, et iam non vidébitis me : de iudício autem, quia princeps huius mundi iam iudicátus est. Adhuc multa hábeo vobis dícere : sed non potéstis portáre modo. Cum autem vénerit ille Spíritus veritátis, docébit vos omnem veritátem. Non enim loquétur a semetípso : sed quæcúmque áudiet, loquétur, et quæ ventúra sunt, annuntiábit vobis. Ille me clarificábit : quia de meo accípiet et annuntiábit vobis.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Je vais à celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : Où allez-vous ? Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. Cependant, je vous dis la vérité : il vous est utile que je m’en aille ; car, si je ne m’en vais pas, le Paraclet ne viendra point à vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et lorsqu’il sera venu, il convaincra le monde ne ce qui concerne le péché, la justice et le jugement. En ce qui concerne le péché, parce qu’ils n’ont pas cru en moi ; en ce qui concerne la justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; en ce qui concerne le jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire ; mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand cet Esprit de vérité sera venu, il vous enseignera toute vérité. Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera l’avenir. Il me glorifiera, parce qu’il recevra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera.

 

 


Credo





 



 

Ant. ad Offertorium.Ps. 65, 1-2 et 16.

Offertoire
Iubiláte Deo, univérsa terra, psalmum dícite nómini eius : veníte et audíte, et narrábo vobis, omnes qui timétis Deum, quanta fecit Dóminus ánimæ meæ, allelúia.

Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière, chantez un hymne à son nom ; venez, entendez, vous tous qui craignez Dieu et je vous raconterai tout ce qu’il a fait à mon âme, alléluia.



 

Secreta.

Secrète

Deus, qui nos, per huius sacrificii veneránda commércia, uníus summæ divinitátis partícipes effecísti : præsta, quǽsumus ; ut, sicut tuam cognóscimus veritátem, sic eam dignis móribus assequámur. Per Dóminum.

O Dieu, qui, par les échanges admirables de ce sacrifice, nous avez rendus participants de votre divinité une et souveraine : faites, nous vous en supplions, que comme nous connaissons votre vérité, de même nous la suivions par une conduite digne d’elle.



 

Præfatio paschalis, in qua dicitur : in hoc potíssimum.
Préface pascale




Ant. ad Communionem. Ioann. 16, 8.
Communion

Cum vénerit Paráclitus Spíritus veritátis, ille árguet mundum de peccáto et de iustítia et de iudício, allelúia, allelúia.

Quand le Consolateur, l’Esprit de vérité sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement, alléluia, alléluia.

 

 

Postcommunio.

Postcommunion

Adésto nobis, Dómine, Deus noster : ut per hæc, quæ fidéliter súmpsimus, et purgémur a vítiis et a perículis ómnibus eruámur. Per Dóminum nostrum.

Assistez-nous, Seigneur notre Dieu, afin qu’au moyen de ce sacrement reçu par nous avec foi, nous soyons purifiés de nos vices et arrachés à tous les périls.

 

 



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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 06:24

Comme nous vous l'avions annoncé il y a quelques jours, notre archevêque, Mgr Georges Pontier, dans le cadre de la visite pastorale du secteur Prado-Paradis-Corniche, va venir rencontrer notre communauté paroissiale
le
dimanche 6 mai 2012
lors de la messe solennelle
de 10h30.
Il assistera à la messe et prêchera.
La messe sera suivie d'un apéritif dans la cour.
Nous attirons votre attention sur l'importance de cette visite.
Afin qu'il puisse rencontrer l'ensemble de la communauté, ainsi que tous ceux qui sont sympathisants de la forme extraordinaire,
nous ne maintiendrons ce dimanche 6 mai que la messe de 10h30.
Il n'y aura donc pas de messe à 9h ce dimanche 6 mai.

Nous vous rappellons par la même occasion notre pèlerinage paroissial le mardi 8 mai 2012. Rendez-vous à la basilique du Sacré-Coeur de Marseille à 10h, pour la conférence de Dom Pateau, Père abbé de N-D de Fontgombault. Dans l'après-midi, prière à St Victor, puis procession jusqu'à Notre-Dame de la Garde et Messe.

Très bon temps pascal, dans la joie du Christ Ressuscité.
Mgr Ellul, Père Eloi Gillet, Père François-Xavier.
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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 14:16

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 06:55

10h... après la bénédiction des Rameaux, dimanche 1er avril 2012 et avant d'entrer dans l'église St Charles. (I.M)

 

Photo0088

Les portes vont s'ouvrir

 

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A St Charles Messe présidée par le Père Eloi Gillet

puis à

11h - Bénédiction au Sacré-Coeur

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Puis ... sur le Prado

entrée dans la basilique du Sacré-CoeurPhoto0109

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Photo0094

 

Merci à celles et ceux qui y ont participé et nous ont apporté des rameaux d'olivier.

 

 

 

 

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 20:55

 Prochaines dates du groupe de prière

qui se réunit à Saint Charles

les mardis à 20h 

27 mars

10 avril

Venez nombreux prier le Seigneur

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 18:04

Très chers paroissiens,
voici de nouveau quelques informations pratiques à l'approche de la semaine sainte.
- notez la messe pour la fête de l'Annonciation ce lundi 26 mars à 18h30
- vous pouvez encore faire une offrande pour les fleurs du reposoir du Jeudi Saint
- la paroisse possède un blog que vous pouvez consulter :http://sancarlo.over-blog.fr/
- nous recherchons de l'aide pour laver, repasser, réparer (ou même confectionner) les soutanes, soutanelles, et surplis des enfants de chœur.

- attention : bénédiction procession des rameaux à 10h (La paroisse pourra vous fournir des rameaux. Cependant si certains peuvent alimenter le stock de la paroisse, nous sommes preneur ! merci de nous le signaler)
- notez dans vos agendas le pèlerinage paroissial qui se déroulera le mardi 8 mai (jour férié) en présence de Dom Pateau, père abbé de Fontgombault

Voici pour mémoire les horaires de la Semaine Sainte
- dimanche des rameaux messe lue à 9h, bénédiction et procession à 10h suivie de la grand-messe
- mercredi saint : messe à 18h
- Jeudi Saint : office de la Sainte Cène à 19h30 suivie de l'adoration au reposoir jusqu'à 22h
- Vendredi Saint : Chemin de croix à 15h et office de la Passion à 19h30
- Samedi Saint : Vigile Pascale à 21h30
- Dimanche de Pâques : messe lue à 9h et Grand Messe solennelle à 10h30
Pour chacune des cérémonies, une répétition de liturgie aura lieu 1/2 h avant l'office. Merci aux servants potentiels de se présenter suffisament en avance.

Confessions possibles :
- mercredi Saint après la messe
- Jeudi Saint de 18h à 19h
- Vendredi Saint de 16h à 19h
- Samedi Saint de 9h à 12h et de 16h à 19h
ou sur rendez-vous

Croyez chers fidèles en notre entier dévouement

Abbé Eloi GILLET

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 08:20

Chers fidèles, Chers amis

voici les horaires des offices de la

 

Semaine Sainte 2012

à la paroisse St Charles, rue Grignan

Dimanche des Rameaux

 

bénédiction des rameaux à 10h par Mgr Ellul

suivie de la Grand messe

célébrée par l'abbé Gillet (messe basse à 9h)

Jeudi Saint

          office de la Cène à 19h30

et adoration au Reposoir

               

Vendredi Saint

Chemin de Croix à 15h
Office de la Croix à 19h30

Samedi Saint

            Vigile Pascale à 21h30

Dimanche de Pâques

            messe basse à 9h

            Grand messe solennelle à 10h30

 

 

Pour les Confessions prendre contact avec :

 

P. François Xavier 06 26 81 63 37    

Abbé Gillet 06 74 65 73 51

 

 

En outre, un chemin de croix, suivi de la messe est proposé tous les vendredis de carême à 18h

Messe également les mercredis et jeudis à 18h

Le lundi 19 mars : fête de Saint Joseph - 18h 30 

le lundi 26 mars : fête de l'Annonciation : la messe sera célébrée à 18h30. Venez nombreux !

Soyez assurés de nos prières.

Mgr Ellul, Père François-Xavier, Abbé Eloi Gillet.

 

 

 

 

 

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 05:49

 

Textes du Missel de St Pie V.

Frères et Sœurs,

Ces dimanches de carême nous font revivre d’une manière très particulière la prédication de Jésus. Par le drame de la Passion qu’il va bientôt vivre, il faut que les disciples soient prêts à affronter ce mystère de mort et de résurrection du Seigneur.

D’autant que ceux qui veulent le mettre à mort, sont là, tapis dans l’ombre, caché au milieu de la foule et dans les derniers jours, à l’écouter discourir sur le mont du Temple, prêts à lui trouver une faute théologique, afin de prouver qu’il n’est pas le Messie annoncé.

Mais Jésus, le sait, il sait d’ailleurs ce qu’il y a dans le cœur de ses contemporains, comme dans chacun de nos cœurs.

Dans les textes liturgiques du Missel de Pie V, chaque année après le récit de la Tentation au désert, est proposé à notre méditation, celui de la Transfiguration. Suivent des péricopes d’évangiles montrant Jésus poursuivant sa mission, chassant les démons et guérissant ce qui viennent vers lui avec grande foi, tout en leur rappelant que « celui qui entend la Parole de Dieu et qui marche à sa suite, sans regarder en arrière est très près du Royaume ; et pour prouver sa puissance salvatrice, il va multiplier les pains de l’autre côté de la mer de Galilée.

C’est que les disciples vont de découvertes en découvertes. Ces hommes de Galilée, qui ont appris la Thora, c’est-à-dire la Loi et les Prophètes, qui fréquent assidument la synagogue et prient plusieurs fois par jour, ne s’attendaient pas à être appelés par Jésus pour le suivre, et ce, durant ses trois années de prédication.

Et Jésus va leur poser cette question : « Pour vous qui suis-je ? » « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant ! » répond Pierre ! Ils sont à Césarée de Philippe, où après un court séjour à Tyr et à Sidon, Jésus et ses disciples viennent d’arriver. Et la réponse du Seigneur : « Heureux est-tu, Simon bar Iona, parce que ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les Cieux ! Et moi, je dis que tu es Pierre et que, sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et les portes de l’Hadès ne prévaudront pas contre elle. Je te donne les clefs du royaume des cieux et ce que tu lieras sur la terre se trouvera lié dans les cieux et ce que tu délieras sur terre se trouvera délié dans les cieux. »

Déjà Jésus, qui avait dévoilé quelque peu le mystère de sa personne à la Samaritaine, va continuer d’annoncer à ses disciples qu’il lui faudra souffrir, qu’il sera persécuté par les anciens, les Grands-Prêtres et les Scribes, qu’il sera tué et que le troisième jour il se relèvera ! »

Pierre voudra l’empêcher d’aller à la mort. Nous connaissons tous la réponse de Jésus : « Passe derrière-moi, Satan, tu m’es scandale, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celle des hommes ! » Car c’est une nouvelle tentation qui risquerait d’assaillir Jésus par la bouche de Pierre. Non, il suivra la route tracée par Dieu son Père. Quelques jours plus tard, il les invitera à gravir la montagne, lieu de prédilection pour la rencontre avec l’Eternel.

Jésus prends avec lui, Pierre, et les deux fils de Zébédée Jacques et Jean. Ils le suivent sur la montagne. Est-ce celle de l’Hermon, ce haut sommet couronné de neiges éternelles, près de Césarée de Philippe, ou le Mont Thabor ? Nous ne savons pas vraiment.

Le lieu actuel, le mont Thabor, fut un lieu historique, où dévotions païennes et guerres incessantes, laisseront place à un lieu de pèlerinage, qui depuis le 4ème siècle de notre ère, d’églises en églises, recouvrent le somment du mont. La route s’élève parmi les arbres, et les taxis montent à toute vitesse leurs lots de pèlerins. Arrivé au sommet, les pères Franciscains accueillent depuis 1923 ceux qui viennent puiser lumière et courage dans cette belle et vaste église.

Le récit des évangiles synoptiques prend alors tout son sens. Du sommet la plaine est magnifique… On voit au loin l’Hermon. On ferme les yeux et l’on peut se remémorer le récit que nous venons de proclamer, et en entrant dans la basilique, les mosaïques en témoignent.

Il suffit de reprendre le texte et de méditer. Il nous donne à voir Jésus, qui en prière, est revêtu d’une lumière telle que personne sur la terre ne peut la provoquer. Son visage est resplendissant comme le soleil, ses vêtements sont éclatants de blancheur et surtout, pour ceux à qui l’on prêchera la Bonne Nouvelle, des années plus tard, on leur précise que Moïse et Elie sont là, comme de témoins de la messianité du Christ…

Et tout y est, car en plus des annonciateurs du Messie à venir, la nuée les prend sous son ombre et la voix du Père se fait entendre. « Celui-ci est mon fils bien aimé, écoutez-le ! »

Moïse, le médiateur de la première Alliance est là, ainsi qu’Elie le prophète au cœur de feu. Tous deux proclament que le Christ, et nul autre que lui, est « l’authentique accomplissement » de l’Ancien Testament. Ils lui parlent de son départ qu’il va accomplir à Jérusalem. La présence des trois apôtres fait de cette scène comme le résumé, pourrions-nous dire, de toute la Bible. La Loi et les prophètes, Moïse et Elie, présentent le Christ glorifié à Pierre ; Jacques et Jean, les colonnes de l’Eglise, dont la mission, avec d’autres, sera de témoigner du Ressuscité au milieu du monde.

Pierre qui vit un moment « historique », va tenter de l’éterniser et voudra dresser trois tentes, mais Jésus ne répond pas à cette invitation et c’est Dieu lui-même qui répond en quelques sorte, en lui donnant les titres de sa messianité. « Il est mon Fils bien-aimé ; écoutez-le ! »

Jésus a été choisi, pour réaliser le projet fou de Dieu envers l’humanité, engagé dans l’Alliance avec Moïse, proclamé par les prophètes et porté par Jésus à sa plénitude. Au seuil de la vie publique : le baptême de Jésus ; au seuil de la Pâques : la Transfiguration.

Par l’un fut manifesté le mystère de notre première régénération, par l’autre, le sacrement de la seconde régénération, notre propre résurrection.

Le sommet de la montagne ne sera pas un point final, il n’en est qu’une étape ; l’autre montagne, l’autre mont, celui du crâne, celui du Golgotha, le verra dépouillé de ses vêtements, couverts de crachats et de sang, non plus nimbé de lumière étincelante, mais couronné d’épines et donnant sa vie pour le pardon de nos péchés et ceux de toute l’humanité.

De la gloire à la croix, pourrions-nous dire, nous qui faisons la synthèse des deux Testaments.

La Transfiguration nous donne un avant-goût de la venue glorieuse du Christ, qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire, rappelle l’épitre aux Philippiens.

 « O Dieu saint, O Dieu fort, O Dieu Immortel prends pitié de nous. »

Bon et saint carême à vous tous, chers Frères et Sœurs. Amen.

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